Effets d'une stimulation angiogénique sur les résultats fonctionnels de la transplantation intramyocardique de myoblastes squelettiques

La mort cellulaire massive des myoblastes est un des problèmes majeurs rencontrés lors de la thérapie cellulaire. Cette mortalité cellulaire (plus de 90 % des cellules injectées), est en partie due à l’environnement ischémique dans lequel les cellules sont injectées. Or la récupération fonctionnelle de la zone infarcie du myocarde est directement proportionnelle au nombre de myoblastes survivants. L’objectif de cette étude est donc d’augmenter le nombre de cellules survivantes à l’aide d’un facteur de croissance.

L’inducible hypoxia factor (HIF-1a), protéine exprimée en situation d’hypoxie, est un facteur majeur de la survie cellulaire en situation de détresse. Les souris knock-out à l’HIF-1a ne sont pas viables, et il existe une homologie de 90 % entre l’HIF-1a humain et celui du rat et de la souris. Ce facteur est un master gene contrôlant l’expression de plusieurs dizaines de protéines dont le vascular endothelial growth factor (VEGF). Situé bien en amont des autres facteurs de croissance, l’HIF-1a est donc le candidat idéal pour augmenter la survie des myoblastes greffés.

Cinq groupes de douze rats Wistar sont étudiés : deux groupes de rats traités par des myoblastes à 7 jours de l’infarctus, recevront l’HIF-1a par l’intermédiaire d’un adénovirus ; le premier 7 jours avant la greffe de myoblastes et le deuxième en même temps que cette greffe. Les trois autres groupes sont des groupes contrôles.

L’hypothèse de cette étude est que par l’intermédiaire d’un puissant facteur de survie cellulaire, le nombre de myoblastes survivant à la greffe sera fortement augmenté, et par cet intermédiaire, la récupération fonctionnelle du myocarde sera plus importante.

Vers le programme du congrès 2003

Page mise à jour le 16/07/06

 

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